Le 1er week-end d’octobre, c’est la traditionnelle fête du Verger Pom d’Amis à Hennebont. Un évènement familial et convivial, porté par les bénévoles du verger et notre équipe animation. Aujourd’hui, nous sommes heureux et heureuses de vous en présenter le programme !
Le Collectif Syklett a vu le jour à Lorient en 2015 à l’initiative de 3 associations locales aux projets et cultures complémentaires : Vél’Orient, la Sauvegarde 56 et Optim’ism, en partenariat avec l’Unité Éducative d’Activité de Jour (UEAJ), service d’insertion de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ).
Comme chaque année, Optim’ism propose des missions en service civique pour les jeunes volontaires qui souhaiteraient rejoindre notre équipe. Le Service Civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans (jusquà 30 ans sous conditions)
6 missions sont proposées à partir d’octobre, pour une durée de 8 mois, au sein de notre équipe Animation ou Communication.
- Sensibiliser à l’environnement et à l’écologie (voir le détail de l’offre)
- Animer des ateliers de cuisine solidaire (voir le détail de l’offre)
- Communiquer sur les actions et susciter la participation au sein d’une association engagée dans la transition écologique (voir le détail de l’offre)
- Favoriser le lien social et sensibiliser à l’alimentation saine et locale (voir le détail de l’offre)
- Animer la vie de la ferme à Riantec ou Pont-Scorff (voir le détail de l’offre)
Les missions sont basées sur notre ferme de Riantec ou de Pont-Scorff, mais les volontaires seront amenés à participer aux actions sur nos 2 fermes et sur le pays de Lorient. Elles sont proposées pour une durée de 8 mois (de octobre à juin) à raison de 28h / semaine.
Pour postuler ou pour en savoir plus sur les missions proposées par Optim’ism, contactez Marianne, notre responsable animation : au 07.68.41.34.47 ou à marianne.loubiere@optim-ism.fr
Lundi dernier avaient lieu les rencontres du Droit à Bien Manger au café-ressource l’Embarcadère à Lorient. Un temps de restitution auprès des professionnel.le.s du secteur de l’aide alimentaire, des élu.e.s, des citoyen.ne.s de 3 mois de concertation sur la précarité alimentaire en Pays de Lorient, animés par Optim’ism dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial de Lorient Agglomération. Une cinquantaine de personnes ont participé à cette concertation.
L’Embarcadère :
L’Embarcadère s’inscrit dans le cadre du projet A l’Abordage porté par un consortium composé d’Optim’ism, EPI56, Défis, Mission Locale, Sauvegarde 56, AFPA, Agora Services, Face Morbihan. L’Embarcadère est l’un des axes de ce projet. Il s’agit d’un café-ressource avec une offre de restauration durable et une programmation évènementielle. En temps que chantier d’insertion, l’Embarcadère offre un support progressif à la reprise du travail. Il permet l’expérimentation du travail à l’heure en cuisine et pour le service afin de tester de manière effective le potentiel des personnes recrutées et améliorer leur orientation grâce à un accompagnement en situation de travail. L’Embarcadère s’inscrit dans une démarche durable en s’approvisionnant auprès d’une production locale et bio.
Les structures:
GETS : Groupement d’employeurs pour les Transitions, composé de 7 membres et 5 salariés mis à disposition, recrute un.e conseiller.ère en Richesses Humaines pour ses 2 membres Optim’ism et Maison Glaz.
OPTIM-ISM développe des activités économiques et des actions de sensibilisation en faveur de la transition environnementale et sociale : 8 fermes en maraichage biologique, 1 entreprise du paysage avec 1 service d’écopâturage, 1 service de livraison à vélo, 170 salariés dont 6 conseillères en richesses humaines, 60 ha de terre cultivable, 500 adhérents consomm’acteurs, affiliée au Réseau Cocagne. Le poste de conseillère en richesses humaines est placé au sein de la Ferme Apprenante de Kerguer (FAK) à Lanester, conventionnée Chantier d’Insertion pour 2023 et qui a vocation à mettre en place des actions de formation en polyculture élevage (légumes, céréales, poules pondeuses).
MAISON GLAZ est un tiers-lieu de transition situé sur la pointe de Gâvres. Installé dans une ancienne friche militaire, le lieu est géré de manière hybride par une association, une entreprise d’insertion et la commune. Le poste de conseillère en richesses humaines est placé au sein de l’entreprise d’insertion Grand Air, la structure gestionnaire du tiers-lieu, et dont les activités sont :
- bar/buvette
- location de salles et organisation d’évènements éco-culturels
- locations d’hébergement (6 chambres en gite, 3 cabanes en bois, tentes rigides en été)
- espace de coworking
- centre de formation.
L’entreprise :
Optim’ism développe des activités économiques et des actions de sensibilisation en faveur de la Transition environnementale et sociale : 7 fermes en maraîchage biologique, 1 entreprise du paysage avec 1 service d’écopâturage, 1 service de livraison à vélo, 1 plateforme de mobilité, 1 verger citoyen, des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. Elle compte 170 salariés, 70 ha de terre cultivable, 550 adhérents. Elle est adhérente au Réseau Cocagne.
L’entreprise :
Optim’ism développe des activités économiques et des actions de sensibilisation en faveur de la Transition environnementale et sociale : 7 fermes en maraîchage biologique, 1 entreprise du paysage avec 1 service d’écopâturage, 1 service de livraison à vélo, 1 plateforme de mobilité, 1 verger citoyen, des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. Elle compte 170 salariés, 70 ha de terre cultivable, 550 adhérents. Elle est adhérente au Réseau Cocagne.
Le dimanche 4 juin, c’est la fête du lait bio sur la ferme de Saint-Urchaut à Pont-Scorff !
A partir de 9h, vous pourrez profiter d’un petit déjeuner à la ferme et d’une visite. Et à 11h30, nous convions tous.tes nos adhérent.e.s et partenaires à venir participer à notre assemblée générale.
Pour l’arrivée des beaux jours, Optim’ism vous invite à découvrir ou redécouvrir des productions artisanales du Réseau Cocagne : les vins de Vigne de Cocagne, premier vignoble d’insertion situé dans l’Hérault, et la Spiruline du Jardin, la micro-algue nutritive produite artisanalement sur notre ferme de Riantec ! Lire la suite
Publié le lundi 20 mars 2023, le 6ème rapport de synthèse du GIEC fait le bilan de 8 ans de recherches et travaux scientifiques, les causes, les impacts et les mesures permettant d’atténuer le changement climatique. L’occasion pour nous de faire un focus sur ce qui concerne l’agriculture et l’alimentation.
Réduire l’impact de l’agriculture et l’alimentation
Le secteur agricole est responsable de 22% des émissions de carbone mondiales, et de 90% de la déforestation dans le monde. Il a donc évidemment un rôle à jouer pour atténuer le changement climatique. Ce 6ème rapport du GIEC rappelle plusieurs pistes pour réduire l’impact de l’agriculture et de l’alimentation : sur l’agriculture d’abord, il s’agit de diversifier les productions agricoles, de développer l’agroécologie, l’agroforesterie et l’agriculture urbaine.
Au niveau de l’alimentation, le GIEC nous dit : « Les régimes équilibrés, à base de plantes comme ceux basés sur des céréales compètes, des fruits et légumes, des noix et graines et des produits animaux issus de systèmes résilients, soutenables et à basses émissions de gaz à effet de serre présentent des opportunités majeures pour l’adaptation et l’atténuation tout en générant des co-bénéfices significatifs en matière de santé humaine. »
Il est urgent d’adopter des régimes alimentaires moins riches en viande, équilibrés et durables. C’est ce que nous promouvons chez Optim’ism à travers nos paniers de légumes bio et locaux : des légumes biologiques cultivés localement sur nos fermes de Pont-Scorff, Riantec, Lanester et Moëlan-sur-mer notamment, riches et variés, pour une alimentation relocalisée, plus saine et moins émettrice de CO2. Aussi, ce rapport de synthèse pointe les inégalités très fortes au niveau mondial et au sein d’un même pays des impacts du changement climatique. Le GIEC (et la communauté internationale qui a validé ce rapport) insiste sur l’importance de « donner la priorité aux processus d’équité, de justice climatique, de justice sociale, d’inclusion et de transition juste ». C’est ce que nous faisons aussi avec notre dispositif paniers découvertes et paniers étudiants, pour que chacun.e puisse bénéficier de cette alimentation saine, variée, bio et locale.
Sur notre ferme de Saint-Urchaut à Pont-Scorff, nous expérimentons depuis 2004 la transition : les ânes ont remplacé les tracteurs, et nous avons posé éolienne et panneaux photovoltaïques pour aller vers l’autonomie en énergie. Nous testons des techniques d’agroforesterie pour limiter le vent, et donc l’assèchement des sols, et la plantation d’arbustes et de haies permet de recréer une biodiversité, et capter du CO2.
Adapter nos fermes aux changements climatiques
Selon le GIEC, les épisodes météorologiques extrêmes vont s’intensifier et devenir plus fréquents. Les sécheresses hivernales et estivales se succèdent, et s’il est indispensable de réduire nos émissions de carbone, le GIEC recommande aussi d’investir pour s’adapter, dans tous les secteurs. Les chercheur.se.s disent notamment : « Les agriculteurs peuvent accroître la résilience climatique de leurs entreprises en diversifiant leurs cultures et leur élevage, en plantant des arbres et des arbustes sur les champs pour l’ombrage et la fumure organique (agriculture agroécologique). »
La priorité pour nous, c’est la gestion de la ressource en eau : une partie de nos surfaces cultivées sont recouvertes en permanence d’un végétal, via le paillage par exemple. Nous expérimentons aussi à Pont-Scorff le maraichage sur sol vivant. Nous avons investi sur l’ensemble de nos fermes pour améliorer l’irrigation : on arrose davantage au goutte-à-goutte, et de nuit pour éviter l’évaporation de l’eau. L’idée n’est pas d’inventer de nouvelles techniques, mais de systématiser des techniques existantes.
En 2020, la France lance un plan de relance qualifié d’historique, pour “redresser durablement l’économie et créer de nouveaux emplois”. Dans ce contexte, un fonds de développement pour l’inclusion (FDI) est lancé pour soutenir les structures d’insertion par l’activité économique. L’enjeu de ce fonds était de soutenir des investissements matériels conséquents pour les structures de l’IAE dans le but de structurer et professionnaliser leurs supports d’insertion, et de créer des emplois durables.
Ce FDI a ainsi permis à l’association Optim’ism d’investir 1.3 millions d’euros entre 2020 et 2022 (dont 40% issus du FDI) et de créer 59 emplois en contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI) et 24 emplois permanents autour de 3 axes de travail majeurs : l’agriculture et l’alimentation, la transition écologique et la mobilité.
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