À propos de l’Embarcadère :

L’Embarcadère est un lieu-ressource doté d’un bar-restaurant et d’activités dédiées à l’inclusion culturelle, sociale et professionnelle. L’Embarcadère ne ressemble pas à un lieu conventionnel. C’est un lieu-ressource convivial. En journée, il est possible d’y trouver un accueil, une écoute et des ressources très concrètes. Les conditions de cet accueil sont portées par une démarche de sensibilisation aux droits culturels. L’intégration des droits culturels dans notre travail nous permet de mieux reconnaître, respecter et soutenir la diversité des réalités des individus, ce qui favorise des interventions plus efficaces, respectueuses et inclusives. Le bar-restaurant, ouvert du mardi midi au samedi soir, s’appuie sur un approvisionnement principalement local et bio. Des évènements sont fréquemment organisés avec les partenaires
culturels et associatifs ou à l’initiative de l’équipe pour répondre aux souhaits des participants du lieu.

Description du poste :

Le co-responsable de cuisine sera en charge de la gestion quotidienne de la cuisine du restaurant, en collaboration étroite avec un·e autre coresponsable. Le restaurant privilégie principalement l’approvisionnement local et bio, s’inscrivant ainsi dans un écosystème durable. Une attention particulière sera portée à la veille fournisseurs pour garantir la qualité et la provenance des produits. Ce poste est également susceptible d’évoluer vers une fonction d’encadrant technique dans le cadre d’une demande d’agrément pour devenir une entreprise d’insertion.

Missions :

  • Gestion de la cuisine : assurer le bon fonctionnement de la cuisine, de la préparation des plats à l’entretien des équipements.
  • Supervision de l’équipe : encadrer et former l’équipe de cuisine, veiller à la bonne répartition des tâches et au respect des normes d’hygiène et de sécurité.
  • Planification des menus : concevoir la carte et les menus.
  • Veille fournisseurs et gestion des approvisionnements : effectuer une veille fournisseurs en privilégiant des produits locaux et bio, passer les commandes, gérer les stocks et contrôler la qualité des produits reçus.
  • Service en salle : collaborer avec le personnel de salle pour assurer un service fluide et de qualité.
  • Respect des normes : veiller à l’application des normes HACCP et à la propreté de la cuisine.
  • Engagement social : participer activement à la démarche du Lieu-ressource l’Embarcadère et ses activités d’inclusions.
  • Encadrement technique : assurer la fonction d’encadrant technique en développant des compétences en gestion d’équipe et en accompagnement des personnes en contrat d’insertion le cas échéant.

Profil recherché :

Expérience : minimum 3 ans d’expérience en tant que chef de cuisine ou co-responsable de cuisine.
Compétences techniques : maîtrise des techniques culinaires, connaissance approfondie des normes d’hygiène et de sécurité alimentaire, capacité à gérer des équipes et des personnes en parcours d’insertion.

Compétences et qualités attendues :

  • Sens de l’organisation ;
  • Envie et capacité à travailler en équipe et à former des collaborateurs ;
  • Sensibilité aux valeurs sociales et solidaires, désir de contribuer à des initiatives d’inclusion ;
  • Capacité à s’adapter à un rythme de travail en roulement, disponible pour travailler en journée continue et assurer des services alternativement du soir et du matin ;
  • Veille fournisseurs : aptitude à rechercher et à évaluer des fournisseurs locaux et bio pour inscrire le restaurant dans un écosystème durable.

Les conditions proposées :

  • Le poste est basé à Lorient : Bar-restaurant L’Embarcadère, 22 Bd Franchet d’Espérey.
  • CDI à temps plein – Démarrage : septembre 2024.
  • Horaires : travail en horaires non fractionnés du mardi au samedi, le midi et le soir, avec un roulement entre les deux coresponsables pour les services du soir et du matin.
  • Rémunération : à définir selon expérience. Avantage en nature repas.
  • Convention collective des HCR (hôtels, cafés restaurants).
  • Environnement de travail : cadre dynamique et solidaire, opportunités de développement professionnel au sein d’un projet à fort impact social.

Candidatures :

Merci d’envoyer votre CV et lettre de motivations aux adresses suivantes
(date limite le 18 août 2024) :

  • recrutement@optim-ism.fr (Hélène Legeard)
  • coordination@labordage.bzh (Cassie Adélaïde)

Pour toute information complémentaire sur le poste,
veuillez contacter Cassie Adélaïde au 07 65 15 71 46.

Ce poste offre une opportunité unique pour un·e professionnel·le passionné·e par la cuisine et engagé·e dans des initiatives sociales, souhaitant s’impliquer dans un projet innovant et solidaire.

 

À propos de l’Embarcadère :

L’Embarcadère est un lieu-ressource doté d’un bar-restaurant et d’activités dédiées à l’inclusion culturelle, sociale et professionnelle. L’Embarcadère ne ressemble pas à un lieu conventionnel. C’est un lieu-ressource convivial. En journée, il est possible d’y trouver un accueil, une écoute et des ressources très concrètes. Les conditions de cet accueil sont portées par une démarche de sensibilisation aux droits culturels. L’intégration des droits culturels dans notre travail nous permet de mieux reconnaître, respecter et soutenir la diversité des réalités des individus, ce qui favorise des interventions plus efficaces, respectueuses et inclusives.

Le bar-restaurant, ouvert du mardi midi au samedi soir, s’appuie sur un approvisionnement principalement local et bio. Des évènements sont fréquemment organisés avec les partenaires culturels et associatifs ou à l’initiative de l’équipe pour répondre aux souhaits des participants du lieu.

 

Description du poste :

Le/la barman/barmaid travaille par roulement en journée et en soirée. Il ou elle participe à la gestion quotidienne du service en salle et au bar tout en contribuant activement à l’ambiance et à l’animation du lieu. Il.elle crée une atmosphère originale et conviviale en assurant un service de qualité et en participant à la vie culturelle et sociale de l’établissement.

Missions :

  • Service en salle et au bar,
  • Assurer le service des boissons avec professionnalisme et efficacité,
  • Préparer et servir des boissons et cocktails selon les standards du bar,
  • Gérer les commandes et veiller à la satisfaction des clients,
  • Gestion opérationnelle :
    – Suivre les procédures de mise en place avant le service et assurer la clôture quotidienne de la salle et du bar,
    – Contrôler les stocks de boissons, et participer aux commandes et à la gestion des inventaires,
    – Maintenir un environnement propre et sécuritaire conformément aux normes d’hygiène,
  •  Interaction client :
    – Offrir un accueil chaleureux et personnalisé, créer une connexion avec les clients pour une expérience mémorable,
    – Gérer les requêtes et les plaintes de clients de manière professionnelle et courtoise,
  • Animation culturelle :
    – Promouvoir les événements et les activités du lieu auprès des clients pour encourager leur participation,
  • Travail d’équipe :
    – Collaborer étroitement avec l’équipe du restaurant pour assurer un service fluide et coordonné,
    – Contribuer à la formation des nouveaux membres de ‘équipe sur les aspects techniques et les standards de service.

Profil recherché :

  • Expérience dans le service en restauration et/ou bar, idéalement dans un environnement culturel dynamique,
  • Capacité à gérer simultanément les responsabilités de chef de rang et de barman,
  • Excellentes compétences relationnelles et de communication,
  • Fort intérêt pour la culture et l’engagement social,
  • Rigueur, fiabilité et un grand sens de l’organisation,
  • Flexibilité horaires, disposé.e à travailler en soirée (18h à 1h) par roulement
    et le samedi (possibilité d’être remplacé·e un samedi par mois).

Les conditions proposées :

  • Le poste est basé à Lorient : Bar-restaurant L’Embarcadère, 22 Bd Franchet d’Espérey
    CDI à temps plein – Démarrage : septembre 2024.
    Horaires : travail en horaires non fractionnés du mardi au samedi, avec un roulement pour les services du soir et du midi.
    Possibilité d’être remplacé.e un samedi par mois.
    Rémunération : à définir selon expérience. Avantage en nature repas.
    Convention collective des HCR (hôtels, cafés restaurants).
    Environnement de travail : cadre dynamique et solidaire, opportunités de développement professionnel au sein d’un projet à fort impact social.

Candidatures :
Merci d’envoyer votre CV et lettre de motivations aux adresses suivantes (date limite le 18 août 2024) :

  • recrutement@optim-ism.fr (Hélène Legeard)
  • coordination@labordage.bzh (Cassie Adélaïde)

 

Pour toute information complémentaire sur le poste,
veuillez contacter Cassie Adélaïde au 07 65 15 71 46.
Ce poste offre une opportunité unique pour un·e professionnel·le passionné·e par le service
au bar et engagé·e dans des initiatives sociales, souhaitant s’impliquer dans un projet innovant et solidaire.

A Saint-Urchaut, découvrez un marché à la ferme entre nature et cultures.

Faites une halte gourmande et pittoresque au cœur d’une nature préservée et le site de randonnée de l’estuaire du Scorff.

Les maraîcher.e.s de notre ferme vous ouvrent leurs étals de légumes bio, locaux et solidaires. Vous pourrez aussi vous procurer les bons œufs  de notre élevage de poules.

L’Art chemin faisant” propose cet été de suivre le cheminement de l’artiste sud-coréenne Min Jung -Yeon, à l’Atelier d’Estienne, les combles de la Maison des princes, le souterrain de La montagne et le manoir de Saint-Urchaut, situé à deux pas du marché de la ferme de Saint-Urchaut. Faites le détour !

A Riantec aussi, les maraîcher.e.s de la ferme de La Croizetière proposent des légumes bio, locaux et solidaires. Vous y trouverez aussi nos œufs et des plans à insérer dans votre potager.

La ferme est située à  650 mètres du site du parc de Kerdurand qui s’étend sur 14 hectares avec ses bois, sa piscine de plein air municipale et son château, un espace culturel qui accueille toute l’année, des expositions d’art et de nombreux événements culturels et sportifs. Des balades botaniques y sont organisées au printemps.

A 4 kilomètres de là, vous pourrez visiter les marais de Pen-Mané, notamment aménagés par nos Ateliers d’Asphodèle.

Comme chaque année en 2023, Optim’ism a renversé les normes. Découvrez comment en feuilletant notre rapport d’activité et notre rapport financier.

 

Optim’ism porte depuis 25 ans un projet associatif engagé dans la lutte contre l’exclusion. Depuis 25 ans, elle défend et met en pratique les valeurs du vivre ensemble, de la solidarité, du partage, de l’engagement bénévole. Elle croit en la capacité de chaque être humain à contribuer à la société, à développer ou retrouver une capacité d’agir. Aujourd’hui plus que jamais, elle témoigne d’une entreprise sociale et solidaire composée de 200 salariés issus d’une grande diversité sociale, économique et culturelle qui produit des biens et des services indispensables pour le territoire (maraîchage biologique et installation agricole, transport à la demande, entretien espaces verts, livraison à vélo, inclusion et formation professionnelle, tiers-lieux alimentaires…).

Ces actions s’inscrivent dans des politiques publiques de plus en plus défavorables alors même que la situation sociale et psychique des plus précaires se dégrade et demande des moyens supplémentaires pour conserver notre cohésion nationale. L’association et les réseaux nationaux sont mobilisés en ce sens.

L’annonce de la dissolution et les projections de vote ont poussé l’association à prendre position pour empêcher l’arrivée au pouvoir du Rassemblement National.

Il nous a paru indispensable de dépasser le silence de la neutralité en soutenant le programme qui porte le plus nos valeurs, tournées vers l’humain, la solidarité et l’inclusion, à savoir celui du Nouveau Front Populaire.

En retour à cette prise de position publique exceptionnelle, approuvée en assemblée générale, le Président de Lorient Agglomération a adressé un courrier à l’association le 2 juillet indiquant :

« J’apprends ce jour dans la presse, le soutien de votre association d’insertion au candidat du Nouveau Front Populaire dans la Ve circonscription […]
Je m’étonne particulièrement de cette position alors que votre association bénéficie de fonds importants de l’Etat, de Lorient Agglomération et de la ville de Lorient et que sur la Ve circonscription, le candidat du Nouveau Front Populaire est opposé à la député sortante, très investie dans le domaine de l’insertion.
[…]
Nous en tirerons bien entendu toutes les conséquences en temps voulu ».

Les membres de l’association sont extrêmement choqués et dénoncent des pratiques inquiétantes :

  • Une association est-elle encore libre de penser et de s’exprimer indépendamment des financements publics qu’elle reçoit pour les actions qu’elle met en œuvre ?
  • Ces méthodes d’intimidation sont-elles possibles en République en 2024 ?
  • Les associations qui portent des projets de solidarité à bout de bras, avec l’engagement de ses membres et de ses bénévoles sont-elles au service des élus ou d’un territoire ?
  • Cette parole du Président de Lorient Agglomération engage-t-elle tous les élus communautaires ?
  • Les associations et les élus locaux ne doivent-ils pas composer et dépasser des désaccords pour enrichir leur vision et mener des projets impactants sur les territoires ?
  • Faut-il être en accord sur les enjeux nationaux pour travailler localement sur des projets concrets (politique de la ville, mobilité, alimentation, cohésion sociale…) ?

L’action de l’association se construit avec de nombreux partenaires, administrations, élus de tous bords et nous n’avons aucune intention de dégrader l’action politique que nous respectons pour son engagement, mais nous nous devons, comme toute personne morale, de dénoncer toute pratique dangereuse pour la démocratie.

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De nombreuses réactions

Après la publication de ce communiqué et de la lettre de M. Loher, Optim’ism a reçu de nombreuses marques de soutien de personnes morales ou physiques qui se sont indignées de telles menaces de la part d’un édile vis-à-vis d’une association.

C’est le cas de la Ligue des Droit de L’Homme du Pays de Lorient.

C’est aussi le cas du Réseau Cocagne dont Optim’ism fait partie.

 

Dans un post LinkedIn, Julien Adda, le directeur du réseau, écrit :

« On juge les associations sur leurs actes pas sur leurs intentions.
Dans quelques jours nous fêterons la décision du 16 juillet 1971 du Conseil constitutionnel consacrant la Liberté d’association face à la volonté répressive du ministre de l’intérieur. Cette décision est historique et résonne dans le contexte avec des associations qui prennent position dans le débat politique, voir sur l’enjeu électoral.
Cette décision est aussi fondatrice du «constitutionnalisme» qui fait du juge suprême un acteur politique garant des droits fondamentaux. Aujourd’hui, la liberté associative et l’institution qui l’a consacrée, sont dans la ligne de mire de certains élus et futurs élus.
Premier exemple, cette déclaration de la candidate du RN en Picardie, Nathalie Ribeiro-Billet, face à François Ruffin sur France Bleu, qui considère qu’il ne faudra plus qu’une association d’aide alimentaire dans le pays par un regroupement des structures, elles apprécieront. Un signal envoyé au monde associatif, lequel se mobilise partout pour faire connaitre ses craintes qui semblent ici justifiées.
Deuxième exemple, à Lorient, où notre adhérent Optim’ism, dans sa liberté d’expression, considère positivement le programme du NFP parce que la politique nationale ne permettrait plus aux chantiers d’insertion d’assurer correctement leurs missions sociales et qu’une nouvelle politique discriminatoire ne permettrait pas d’assurer l’inconditionnalité de l’accueil des personnes précaires, notamment.
Réaction indignée de Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération, qui reproche à l’association de prendre position et indique en « tirer les conséquences en temps voulu » (cf. brève de 15h28 fil du Monde 4 juillet).
Waldeck-Rousseau déjà, avec l’adoption de la loi 1901, disait qu’on ne juge les associations que sur leurs actes et pas leurs intentions, ce que répétera notamment R.Badinter en 1971 pour justifier de l’inconstitutionnalité du projet gouvernemental.
Si la subvention reste discriminatoire, unilatérale et précaire, elle se justifie néanmoins à l’aune du caractère d’intérêt général de l’action proposée par l’association et pas sur un alignement idéologique. En l’occurrence, une association qui, par ses actes (agriculture bio et insertion socio-professionnelle) ne peut pas être jugée comme « parti politique ».
[𝐑𝐞́𝐬𝐞𝐚𝐮 𝐂𝐨𝐜𝐚𝐠𝐧𝐞]
La seule question qui prévaut dans tous les territoires aujourd’hui est celle de savoir ce qu’on fabrique ensemble associations, mobilisant les énergies citoyennes, et collectivités, garantes de l’intérêt général dans le registre de ses compétence, pour répondre aux grands défis actuels. »